jueves, 10 de marzo de 2016

Qu'est-ce le théâtre

Définition

Le théâtre est une forme littéraire bien précise : il est ce que l'on appelle un genre et se distingue des deux autres grands genres, le roman et la poésie.
Le terme « théâtre » vient du grec theôria qui signifie « action d'examiner ».

Philosophe grec du IVe siècle av. J.-C., Aristote affirme, dans sa Poétique, que le théâtre est, pour les spectateurs, « l'imitation d'une action [...] faite par des personnages en action et non par le moyen de la narration ».

miércoles, 9 de marzo de 2016

Le Vocabulaire du théâtre

I Un lieu et des personnes

Comédien : Personne réelle qui interprète un rôle.
                                                         Gérard Depardieu

Dramaturge : Personne réelle qui écrit des pièces de théâtre.
                                                                     Molière
Metteur en scène : Personne réelle qui propose une adaptation scénique de la pièce : il choisit la distribution, les décors, les costumes, guide les comédiens vers une interprétation du texte…

Loge : Lieu où les comédiens se changent et se maquillent avant la scène.

Décor : Faux paysage (intérieur, extérieur) implanté sur et au fond de la scène. Il indique l'appartenance sociale, le genre de la pièce, donne des indications sur le lieu et le temps.

Costume : Habit du personnage qui indique son statut, sa position sociale.               

martes, 8 de marzo de 2016

II Un Texte
1) Composition
Acte : Division de l'œuvre. Autrefois, sa durée correspondait au temps qu'il fallait aux chandelles pour se consumer. Il y en avait cinq ou trois par pièce à l'époque classique.
Scène : Lieu où se déroule la pièce. Division d’un acte.
Exposition : Scène initiale qui présente les personnages, les lieux, le contexte, l'époque. On parle de scène d'exposition.
Dénouement : Résolution de l’action et du problème à la fin de la pièce.
Nœud : Moment délicat dans l'intrigue où les différents problèmes se mêlent.
Coup de théâtre : Rebondissement voire inversion totale dans l’action.

2) Organisation
Didascalies : Indications de mise en scène : le jeu ( ton, expression, gestes), le décor et les costumes. Elles apparaissent dans le texte en italique.

Tirade : Longue prise de parole d’un personnage, mais qui n’est pas seul en scène.
Monologue : Longue tirade d'un personnage se parlant bien souvent à lui-même. C’est ainsi qu’au théâtre on expose les pensées et sentiments des personnages.
Stichomythies : Échange rapide de brèves répliques.
Répliques : Propos tenus par les personnages.
Aparté : Issue de l'italien, on emploie cette expression lorsqu'un personnage adresse sa réplique à part (sans que les autres personnages ne l’entendent).

lunes, 7 de marzo de 2016

III Des genres
Tragédie : Nom antonyme de comédie. Genre de pièce où le registre tragique est  dominant. Le tragique est la peinture d’un destin auquel on ne peut échapper. Le plus souvent la pièce vise à provoquer les larmes (pathétique) du spectateur mais aussi et surtout sa pitié envers les personnages qui essaient d’échapper à leur destin. Attention, une tragédie ne finit pas forcément mal.



Comédie : Antonyme de tragédie. La comédie est un genre de pièce dans laquelle le registre comique est prépondérant. Il s’agit pour l’auteur de provoquer le rire du spectateur grâce à des procédés diversifiés.

domingo, 6 de marzo de 2016

Les origines du théâtre

Le théâtre est un jeu d'esprit et de mots, né du désir commun à tous les hommes de partager histoires et expériences. C'est en Grèce que cet art a fait ses premiers pas. En fait, le mot théâtre vient du mot grec theatron qui désigne le lieu où l'on regarde.

Le théâtre a une origine sacrée : les danses rituelles des premiers hommes en ont certainement posé les bases, et - pour ce qui concerne la culture occidentale - c'est au cours des cérémonies consacrées au dieu grec Dionysos qu'il fit ses premiers pas. Mais le théâtre est aussi (et avant tout !) un art lié à la fête : s'il est le dieu de l'hiver, de la fête des morts et de son dépassement par la conquête de l'immortalité, Dionysos est aussi le dieu du vin, du sexe, et de tous les plaisirs charnels.


Dans sa forme la plus profonde, le théâtre est un hymne joyeux au corps et l'Univers qui l'a fait naître. Le jeu théâtral est d'abord un jeu tout court.

Deux grands genres existent alors :
- La tragédie. Les héros des tragédies grecques étaient des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame. Il y avait les acteurs et un chœur qui commentait en chantant l’action qui se déroulait sur la scène. Auteurs principaux : Eschyle, Sophocle, Euripide...
- La comédie, qui représente surtout les conflits familiaux. Auteurs principaux : Aristophane, Plaute...

Le théâtre a un enjeu moral. A la fin de la pièce, le conflit est réglé, le spectateur peut tirer une leçon de la pièce qu’il vient de voir.




viernes, 4 de marzo de 2016

martes, 1 de marzo de 2016

La comédie
Si l'on excepte le Jeu de la Feuillée d'Adam le Bossu, la comédie n'acquiert son indépendance que vers la fin du xive s. C'est surtout en Allemagne que la comédie connaît un grand essor avec le Meistersinger de Nuremberg, Hans Sachs. Cette comédie médiévale mélange trois genres :
la farce, caractérisée par la grosse et naïve critique des grands de ce monde, le rire et les jeux de scène hérités du théâtre latin et surtout de Plaute, dont la plus connue est celle de Maître Pathelin (1465) ;

la moralité, genre confus où à l'allégorie se mêlent le burlesque, le pathétique et le mélodrame et qui respire le sermon religieux ; le chef-d'œuvre de la moralité est celle, anglaise, d'Everyman ; la sottie, genre lui aussi allégorique, qui se mêle de politique et inquiète si bien les rois que François Ila moralité, genre confus où à l'allégorie se mêlent le burlesque, le pathétique et le mélodrame et qui respire le sermon religieux ; le chef-d'œuvre de la moralité est celle, anglaise, d'Everyman ; la sottie, genre lui aussi allégorique, qui se mêle de politique et inquiète si bien les rois que François Ier l'interdit ; la plus célèbre est celle de Pierre GringoreJeu du prince des sots, qui soutient Louis XII contre le pape Jules II.


Quand la Réforme éclate, le théâtre lui sert de tribune, et les Passions allemandes sont jouées avec des intermèdes où l'on chante des cantiques luthériens. Le Jeu de l'Esprit et de la Science, dialogue didactique, utilise la moralité pour exposer la doctrine des humanistes et de la Réforme.

Le terme « comédie » a d’abord désigné le théâtre en général. S’opposant à la tragédie, la comédie cherche à divertir, à faire rire ( comique) par la légèreté de lintrigue ou la peinture des personnages qui y est faite. Quelques pièces comiques de Molière (1622­1673) : Les Précieuses ridicules (1664) Le Misanthrope (1666) L’Avare (1668) Le Bourgeois gentilhomme (1670) Les Femmes savantes (1672) Le Malade imaginaire (1673) La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » (castigat ridendo mores, dit l’adage latin). Pour Molière, il s’agit de « corriger les hommes en les divertissant » (Molière, « Premier placet au roi au sujet de Tartuffe »), en dénonçant l’avarice des hommes, les travers de la médecine, de la justice, de la Cour, etc.



Dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement est heureux. La comédie de caractère peint les , la comédie de mœurs inscrit un personnage dans son milieu social, la comédie d’intrigue complique l’action de la pièce à loisir, la comédie­ballet a été inventée par Molière et inclut des ballets (Cf. Le Bourgeois gentilhomme).

Le rire propre au genre comique est produit par le comique de mots (paroles d’un personnage, choix des mots, niveau de langue, répétitions), le comique de gestes (gestes d’un personnage), le comique de situation (situation d’un personnage), le comique de mœurs (les habitudes propres à une classe d’hommes) ou le comique de caractère (traits moraux d’un personnage ou d’une classe d’hommes). La farce : la farce est une pièce bouffonne ( comique grossier). Le vaudeville : le vaudeville est un type de comédie à la mode au XIX siècle.

Il repose très fréquemment sur une intrigue amoureuse. Le vaudeville (ou « théâtre de boulevard ») comporte généralement de nombreux rebondissements et quiproquos. Les personnages sont caractères e souvent des bourgeois. Cf. Eugène Labiche ou Georges Feydeau.