La comédie
Si l'on excepte le Jeu de la Feuillée d'Adam
le Bossu, la comédie n'acquiert son indépendance que vers la fin du xive s. C'est surtout en
Allemagne que la comédie connaît un grand essor avec le Meistersinger de
Nuremberg, Hans Sachs. Cette comédie médiévale
mélange trois genres :
la farce, caractérisée par la grosse et
naïve critique des grands de ce monde, le rire et les jeux de scène hérités du
théâtre latin et surtout de Plaute, dont la plus connue est celle de Maître Pathelin (1465) ;la moralité, genre confus où à l'allégorie se mêlent le burlesque, le pathétique et le mélodrame et qui respire le sermon religieux ; le chef-d'œuvre de la moralité est celle, anglaise, d'Everyman ; la sottie, genre lui aussi allégorique, qui se mêle de politique et inquiète si bien les rois que François Ila moralité, genre confus où à l'allégorie se mêlent le burlesque, le pathétique et le mélodrame et qui respire le sermon religieux ; le chef-d'œuvre de la moralité est celle, anglaise, d'Everyman ; la sottie, genre lui aussi allégorique, qui se mêle de politique et inquiète si bien les rois que François Ier l'interdit ; la plus célèbre est celle de Pierre Gringore, Jeu du prince des sots, qui soutient Louis XII contre le pape Jules II.
Quand la Réforme éclate, le théâtre lui
sert de tribune, et les Passions allemandes
sont jouées avec des intermèdes où l'on chante des cantiques luthériens. Le Jeu de l'Esprit et de la Science, dialogue
didactique, utilise la moralité pour exposer la doctrine des humanistes et de
la Réforme.
Dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et
le dénouement est heureux. La comédie de caractère peint les , la comédie de
mœurs inscrit un personnage dans son milieu social, la comédie d’intrigue
complique l’action de la pièce à loisir, la comédieballet a été inventée par
Molière et inclut des ballets (Cf. Le Bourgeois gentilhomme).
Le rire propre au genre comique est produit par le comique de mots (paroles
d’un personnage, choix des mots, niveau de langue, répétitions), le comique de
gestes (gestes d’un personnage), le comique de situation (situation d’un
personnage), le comique de mœurs (les habitudes propres à une classe d’hommes)
ou le comique de caractère (traits moraux d’un personnage ou d’une classe
d’hommes). La farce : la farce est une pièce bouffonne (→ comique
grossier). Le vaudeville : le vaudeville est un type de comédie à la mode au
XIX siècle.
Il repose très fréquemment sur une intrigue amoureuse. Le vaudeville (ou « théâtre de
boulevard ») comporte généralement de
nombreux rebondissements et quiproquos. Les personnages sont caractères e
souvent des bourgeois. Cf. Eugène Labiche ou Georges Feydeau.
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