Le pouvoir de la religion dans Tartuffe
Molière traite d’un autre type de dévotion dans son œuvre Tartuffe. Dans
cette pièce Molière s’attaque plutôt au pouvoir que l’Église a sur les
citoyens. D’abord, il nous présente un personnage qui est dévoué corps et âme
pour l’Église. Effectivement, Orgon démontre une dévotion envers la religion.
Premièrement, « il va à l’église chaque
jour (vers 283) » et il est en admiration devant celui qui représente le Saint
Esprit (Tartuffe). Dorine, suivante de Marianne, le dit assez clairement : «
Enfin il en est fou ; c’est son tout, son héros » (vers195). Ici, elle exprime
clairement la dévotion qu’Orgon accorde à Tartuffe. Plusieurs fois dans le
texte le mot « fou » sera employé pour qualifier Orgon. Cette admiration totale
est mise de l’avant lorsque Orgon fait son apparition pour la première fois. Il
s’exclame mécaniquement quatre fois de suite : « Le pauvre homme ! » (I, 4). En
effet, malgré le fait que Dorine le renseigne sur l’état positif de Tartuffe,
Orgon n’est pas plus rassuré. Molière n’a pas seulement créé un personnage qui
aime, il a créé un personnage qui aime à l’excès, un dévot.
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