Arnolphe : ou
M. de la Souche. Le nom renvoie au saint patron des maris trompés (« saint
Arnoul, le seigneur des cous (= cocus) ». C’est le personnage principal de la
pièce. Afin de ne pas être trompé, il veut épouser une femme sotte parce que
celles qui ont de l’esprit arrivent à duper l’autre sexe. Il met ainsi en place
une stratégie pour que sa future femme soit ignorante. Cependant, il est
intéressant de noter que lorsqu’Agnès lui « appartient » il n’en n’est pas
amoureux alors que lorsqu’elle prend de la distance et qu’il n’est plus maître
de la situation, subitement, il s’éprend d’elle. De plus, c’est sa peur d’être
trompé qui crée la pièce. Plus sa jalousie et sa curiosité augmentent (à propos
de la manière dont Agnès et Horace réagissent), plus l’œuvre prend un sens
comique.
Agnès : Le
prénom évoque la candeur, à l’image de sainte Agnès, martyre à treize ans,
vierge dont les cheveux s’étaient allongés pour voiler sa nudité. C’est une
jeune fille qui se développe tout au long de la pièce. Au début elle est innocente
et ignorante. Puis, grâce au pouvoir de l’amour elle se rend compte qu’elle a
été élevée dans l’ignorance. Elle prend conscience de ce qu’elle est et s’en
distance du même coup.
Horace : Dans
la comédie italienne, Horatio est le nom habituel de l’amoureux. Horace est une
connaissance de longue date d’Arnolphe. Il est le fils d’Oronte (ami
d’Arnolphe). Il est assez innocent puisqu’il ne comprend que M. de la Souche
n’est autre qu’Arnolphe. Ce dernier le qualifie à plusieurs...
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